sábado, outubro 3

Pascale, obrigada pelo poema (do teu comentário)

Ô temps!
Suspends ton vol, et vous, heures propices!
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours!
Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.
Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit;Je dis à cette nuit :
Sois plus lente; et l’auroreVa dissiper la nuit.
Aimons donc, aimons donc!
De l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons!
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive;
Il coule, et nous passons

Lamartine